The Joshua Tree is dead

En 1987, on était jeune et beau. La bande à Bono sortait le fameux album The Joshua Tree.

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Voici le dos de la pochette. Regardez bien au fond à droite. Non, pas la montagne ! En plan intermédiaire, vous voyez l’arbre ? C’est lui Joshua Tree. Pour être allé plusieurs fois dans le désert de Californie, la fameuse Vallée de la mort, je peux vous dire qu’il fait chaud là-bas. Très chaud, ça dépasse souvent les 50 ° à l’ombre, mais le problème est qu’il n’y a jamais d’ombre dans cette Death Valley. Enfin, je mens un peu, il y avait bien un coin d’ombre, juste là, au pied de cet arbre emblématique.
Il y avait, en effet.
L’arbre n’a pas résisté à la chaleur, il a fini par y laisser son écorce. J’ai longtemps espéré que U2 lui rende un hommage… ou au moins que Jacques Dutronc écrive une chanson.

Un jour, peut-être…Je touche du bois.

Voici trois photos des derniers mois de la vie de l’arbre prises par Henry Wagner.

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Mai 1999

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Octobre 2000

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Octobre 2000

Evis is not Dead !

Les médias, ces menteurs de journalistes et d’animateurs de radios (!), nous disent que le King est mort il y a 39 ans. Alors expliquez moi pourquoi 20 millions d’Américains pensent qu’il est encore vivant selon un sondage de CBS ?

Voici donc son portrait ou plutôt le visage qu’il devrait avoir aujourd’hui. Si vous le croisez, vous le reconnaîtrez grâce à ZibloG.

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Elvis, période cheveux blancs.

Après sa disparition, des gens l’ont vu apparaître un peu partout. Il y a même une prime de 3 millions de dollars promise à quiconque prouvera qu’il est encore vivant. Un grand nombre de témoignages sont déjà parvenus et presque toujours (c’est authentique) Elvis aurait été aperçu dans des fast food. 

Je crois que les Américains doivent le confondre avec Burger King.

Il a aussi été repéré dans une caravane en Louisiane, au Japon en train de prendre des cours de danse du ventre, en République Tchèque en train de conduire un tramway, en Grande Bretagne en train d’acheter des chaussures en daim bleu.

Il a aussi été vu et même pris en photo à la fenêtre de sa résidence Graceland. On se rend compte sur la photo qu’Elvis était à peine assez grand pour ouvrir la porte de chez lui. Peut-être que finalement il est enfermé chez lui depuis 35 ans…

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L’anagramme de Elvis est Lives !

It’s BOSS time !

J’étais à Paris lundi pour voir le Boss, oui encore.  J’ai compté, à la louche, c’était la 48 éme fois. J’étais persuadé que je passerais une magnifique soirée, comme les 47 fois précédentes. Mais hier, il y a eu l’extra-balle, la cerise sur le gâteau, le soleil de minuit. Hier, il y a eu comme une porte qui s’est ouverte vers une autre dimension. 

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J’aurais pu, j’aurais dû commencer ce papier par les mots de Landau, le manager du Boss, ceux qu’il a écrits  en 1973 lorsqu’il était encore journaliste. En le paraphrasant légèrement, il avait écrit : « J’ai vingt-sept ans aujourd’hui et je me sens vieux. J’écoute mes disques et je me rappelle qu’il y a dix ans les choses étaient différentes. Mais je connais quelqu’un à propos duquel je peux écrire comme avant, sans réserve aucune. Un soir où j’avais besoin de me sentir jeune, il m’a fait sentir comme si c’était la première fois que j’écoutais de la musique. Lundi soir en concert, j’ai vu le futur du rock’n’roll et son nom est Bruce Springsteen. » 

A Werchter samedi, Bruce (je l’appelle Bruce pour faire croire que je le connais) a joué 41 shots, c’est la première fois que j’entendais ce morceau en ‘vrai’. Un titre qui prend une dimension supplémentaire dans le contexte des émeutes raciales en ce moment aux Etats-Unis. Cette chanson évoque un fait divers tragique arrivé à New York en 2000. Amadou Diallo est abattu par 4 policiers dans le Bronx, 41 balles ont été tirées alors qu’il tentait de sortir son portefeuille, juste son portefeuille, il n’était pas armé. Les 4 policiers ont été acquittés. C’est dans l’écoeurement de cet acquittement que Springsteen avait écrit cette chanson dont le refrain dit :

Est-ce un pistolet ?  Est-ce un couteau ?  Est-ce un portefeuille ?

C’est ta vie.  Il n’y a pas de secret, il n’y a pas de secret,

Pas de secret, mon frère…

Tu peux te faire tuer uniquement parce que tu vis dans ta peau d’américain 

Au début de cette chanson, généralement il demande au public du silence. L’émotion est forte, tellement forte. 

Hier à Paris, il y a eu d’autres morceaux que je n’avais jamais entendus en concert. Mais il y a surtout eu… Hier soir à Paris… Oui, hier soir à Paris, vous savez la ville lumière ? Et bien justement, les lumières se sont éteintes. Au moment où le E Street Band jouait Ramrod, ça a disjoncté. Kaput !

_MG_3854L’ambiance était à la fête, à l’émotion aussi et d’un seul coup plus rien, les écrans, le son, la lumière. Le E Street Band continuait à jouer, un son imperceptible parvenait difficilement jusqu’au dixième rang en étant couvert régulièrement par un message d’alerte de Bercy. Les néons de secours se sont allumés. Après 10 bonnes minutes, le groupe s’est arrêté de jouer, un monsieur surement important est venu sur scène et a parlé aux musiciens. Bruce est allé dans la foule chercher un de ces fameux panneaux de request, il a pris un gros feutre et a écrit dessus « 5mn ».

Alors on a attendu. Je me disais  « Fais chier, c’est peut-être mon dernier concert de Bruce et ça foire. » Je maudissais Bercy, cette salle refaite à neuf, si jolie et qui ne peut même pas fournir du courant pendant tout un concert. J’aurais eu le responsable devant moi, j’aurais été capable de lui dire des choses plus détestables encore qu’à un butteur portugais un soir de finale de l’Euro !

La sono a redémarré péniblement, en partie, en partie seulement. Moins de puissance, un son plus imparfait aussi, tous les écrans et les lumières sont restés à l’arrêt. Seules les lumières de secours étaient allumés. Et là, un autre concert a commencé, nous sommes passé en vitesse ‘lumière’. Le Boss s’est planté devant le micro et a dit : « Is it curfew time ?… What time is it ? »

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Une voix loin du micro, probablement celle de VanZandt a répondu en écho : « It’s BOOOOSS Time ! » Sans lumière, sans écran avec une sono à moitié, le charisme a parlé. Comme me l’écrivait un ami ce matin, il y a eu un avant et un après l’incident ! Avant c’était le BOSS, plusieurs niveaux au dessus de tout le monde. Après, la salle entière est entrée en transe, c’était comme un coup de baguette magique !…. Et on y était ! C’était le concert ultime. Comment un homme sur une scène peut-il procurer tant de bouleversements dans l’esprit de tant de gens ? Comment un homme devant une foule immense peut-il devenir un ami ? Comment un homme avec une guitare et des musiciens autour de lui peut-il être bien plus qu’un rockeur ? En assistant à un de ses concerts, on comprend comment cela est possible, on comprend que c’est justement parce qu’il est un homme.

Le proverbe ‘springsteenien’ se vérifie toujours : Il y a ceux qui ont vu le Boss en concert et ceux qui ne sont pas encore fans !

Ça fait du bien de voir des gens heureux, certes ça déclenche des larmes et un flot d’émotions tellement fort, incontrôlable, mais ça fait du bien mon frère…

3h48 minutes de concert. Hier à Paris… j’y étais.

 

Dave Grohl contre des fous de Dieu

Avant de regarder la vidéo à la fin de cet article, je vous raconte l’histoire d’un mec qui a des couilles et qui décide de prendre en main la cause homosexuelle.

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Ca se passait ces dernières heures à Kansas City avec des adeptes d’une église baptiste,Westboro Baptist, réputés pour être des bons extrémistes. Le genre d’individus dont l’ouverture d’esprit est inversement proportionnelle a celui des jambes  d’une péripatéticienne de la rue St Denis à Paris. Ces gars là avaient décidé de faire une manifestation pour protester contre les hommes qui aiment les hommes et les femmes qui aiment les femmes (Hum, tu m’excites !)

C’était sans compter sur Dave Grohl ex batteur de Nirvana et leader des Foo Fighters. Il a débarqué avec une bande de potes dans un bon gros pick-up qui crachait les décibels de Never Gonna Give You Up de Rick Astley, un tube « gay friendly ». Bref de la musique de pédés ! Un moyen doux, intelligent et paisible pour pourrir cette manifestation si pacifique au cours de laquelle les bons extrémistes expliquaient que  « …Dieu déteste les pédés…« 

A vrai dire, je ne sais pas si Dieu déteste les pédés, mais il ferait bien de nous montrer qu’il déteste les cons.

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La vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=xohwA5Z73ho&ab_channel=universe369

Angus Young et le gros con !

« Les cons ça ose tout… » 

Sur le premier ZibloG, je vous ai souvent parlé des mecs qui passent leur temps à aller au bar pendant les concerts. Oui, il s’agit souvent de mecs. Concerts d’ailleurs qu’ils finissent par manquer en partie, puisqu’au bout de 4 ou 5 aller-retours, étant donné qu’ils sont torchés, ils ne peuvent même plus discerner un guitariste de rock d’une chanteuse de la Star Ac’. 

Je me suis toujours demandé pourquoi ils n’allaient pas boire leurs bières au bistro d’en face. La bière y est moins chère et il n’y a pas de ticket de concert à acheter.

Je n’ai rien contre la bière, c’est juste que lorsque je vais à un concert, même si je n’aime pas l’artiste, j’essaie toujours d’avoir un peu de respect. Du respect pour l’artiste, mais aussi pour les autres spectateurs. J’évite de leur renverser du houblon sur la tronche par exemple. 

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Photo : Ane Verbeke, une Zibloggeuse

Question : en admettant qu’on ai envie de boire une bière ou deux pendant le concert, est-il indispensable d’en renverser partout ?

Dernière question : Passer à travers une foule compacte avec cinq gobelets pleins à ras bord et tenus à bout de bras en espérant ne rien renverser relève t-il pas de la bêtise la plus absolue ?

« … c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnaît. »

A ce propos, je vous propose une vidéo, on y reconnaît un bel exemplaire de con face à Angus Young, le guitariste de ACDC. Cliquez sur la photo ci-dessus.

Eric Laforge

https://www.facebook.com/eric.laforge1

Le premier Rock de l’histoire ?

Avant toute chose, je vous explique dans cet article le rapport entre cette photo de Beyoncé et le premier rock de l’histoire. Mais d’abord…

beyonce

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…En 2014, on pouvait lire et entendre partout que le rock fêtait ses 60 ans. La date de naissance retenue étant le 12 avril 1954 pour le titre Rock Around The Clock de Bill Halley and The Comets. Mais c’est plus fort que moi, je n’arrive pas à prendre pour argent comptant les infos toutes faites qu’on nous bassine. Faute de mieux, je m’étais quand même contenté de cette date.

Lorsque j’avais visité Sun records à Memphis, là, une jeune américaine, toutes dents blanches dehors, expliquait au touriste de passage que le rock était né ici. En disant ici elle montrait le sol sur lequel était tracée une croix. Symbolisant l’endroit exact où Elvis se tenait lorsqu’il avait enregistré That’s all right mama. C’était alors le 5 juillet 1954.

J’avais raison de douter puisque selon les gens à qui vous parlez, la date n’est déjà plus la même. Nombreux sont ceux aussi qui pensent que le premier titre de rock date de 1951, ce serait Rocket 88 de Ike Turner. Le mari de la femme battue. Rocket 88 était un hommage à une américaine aux gros pare-chocs. (Une voiture, Oldsmobile)

– Soit ! me suis je dit alors en passant négligemment ma main dans les cheveux. Avec cet air détendu et un tantinet excitant que les Américaines (les femmes) savent prendre dans les films de gros pare-chocs.

Depuis 2014, ne me satisfaisant pas de ces dates manifestement pas les bonnes, j’ai cherché. Histoire… d’avoir le choix dans la date. Et je crois avoir trouvé. Le graal est dans un livre de Blues acheté au musée BB King de Indianola, Mississippi.

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Pete Johnson

Vous ne connaissez probablement pas Pete Johnson. Et certainement encore moins ‘Roll’ Em Pete. Un titre qu’il a écrit en 1938, ce serait ça le premier rock de l’histoire. Certains spécialistes le pensent. En l’écoutant dans un instant, faites un effort d’imagination, remplacez le piano par de la guitare électrique comme l’a fait une bonne vingtaine d’année plus tard Chuck Berry. Et là, en effet, ça devient incontestable. Mais du coup, le rock aurait 77 ans.

La vache ! Le rock serait plus vieux que Mick Jagger et Paul McCartney. Un coup dur ça…

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PS : Pourquoi une photo sexy de Beyoncé ? Ne me dis pas toi animal-lecteur que si tu avais d’abord vu une photo d’un vieux Bluesman des années 30 tu aurais lu cet article ! 

Retrouvez moi sur face book : https://www.facebook.com/eric.laforge1

Cliquez sur la photo de Pete Johnson ci-dessus pour écouter le fameux morceau.

Le guitariste du diable

En lisant ce livre, j’ai cru me replonger dans l’ambiance du film O’Brother. Par un hasard curieux, j’avais vu le film la semaine précédente. Certains critiques-rock disent que le film a été inspiré par la vie de Robert Johnson, c’est possible.

Peu importe.

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Le livre, n’est pas une biographie comme les autres. Il propose un voyage dans l’Amérique profonde, celle qui a inventé la musique.

L’Amérique des noirs qui essayaient de se sortir de leur condition de cueilleurs de coton. Ces pionniers ont créé le Blues, solidement ancré dans le Delta du Mississippi.

Sans eux, il n’y aurait peut-être pas eu Led Zeppelin ni les Stones. Comme le disait récemment Walter de Paduwa qui travaille sur Classic 21 et qui est certainement le plus grand connaisseur de musique que je connaisse… « Ce sont les noirs qui ont inventé une grande partie de ce que nous écoutons aujourd’hui. »

Ce fameux Robert Johnson, dont il n’existe que très peu de photos, probablement deux (visibles dans cet article) la troisième revendiquée récemment ne semble pas lui ressembler (!), était un aventurier bourlingueur et coureur de jupons. Ça lui a valu d’être empoisonné par un mari jaloux à l’âge de vingt-sept ans. Probablement le premier génie à tomber à cet âge fatidique.

Il n’a laissé que 29 titres, tous enregistrés lors d’une des deux seules sessions d’enregistrements de Johnson, l’année suivante il était mort.  

Le bouquin nous fait voyager à travers la poussière des bars et salles miteuses dans lesquelles jouait Robert Johnson. On y rencontre des musiciens qui l’ont côtoyé et qui parlent de son génie. La rumeur de l’époque disait d’ailleurs qu’il avait vendu son âme au diable contre des dons musicaux exceptionnels.

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Très jeune il avait été rejeté par un groupe dans lequel il voulait jouer, il faut dire qu’il était nul à la guitare.

Très peu de temps après, il était revenu à la charge en demandant à montrer à nouveau ses talents. Il savait alors jouer parfaitement. D’où la rumeur du diable qui lui aurait accordé sa gratte et appris à en jouer. D’autant que pendant une période, il jouait parait-il en tournant le dos pour ne pas être vu, pour ne pas trahir son secret ?

Dépaysant et passionnant ce petit livre de moins de 110 pages. Ce n’est pas un livre, c’est une ambiance.

A la recherche de Robert Johnson, par Peter Guralnick, aux éditions Castor Music. 12 €.

La musique vous donne du plaisir… Ouais !

Vous êtes venu jusqu’ici parce que vous avez vu l’image d’une femme sexy. Attention, ceci est une étude scientifique, il n’est à aucun moment question de sexe dans cet article.

Promis !
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The Guardian, un bon journal de la Perfide Albion révèle une étude scientifique canadienne selon laquelle, la musique aurait des effets sur le cerveau. Des effets comparables à certaines drogues. Sans entrer dans les termes techniques que seuls les spécialistes des neurosciences pourraient comprendre, et il faut bien admettre à mon grand regret que ces mêmes spécialistes sont assez peu nombreux à lire ZibloG 🙂 et bien la musique utiliserait les parties du cerveau qui sont dévouées à la motivation. De là, se déclenchent des réactions chimiques comparables à une injection de dopamine.

Enfin, dans certains cas seulement. Par exemple, le jour ou j’ai écouté Led Zeppelin pour la première fois, j’ai eu beaucoup de plaisir. Alors que – allez savoir pourquoi ? – le jour de la sortie du dernier album de Céline Dion, j’ai repris deux fois des moules. (Inspiration, Desproges).

HUMOUR-SEXY-DROLE-D-INSTRUMENT-DE-MUSIQUE

« Un son seul ne procurera pas de plaisir s’il est isolé. Par contre, une série de notes arrangées peut devenir une des expériences les plus gratifiantes que les humains aient jamais connue« , explique Valorie Salimpoor qui s’est occupé de cette étude.

Une expérience qui a consisté à faire écouter le même morceau instrumental à différents cobayes a montré une augmentation de 6 à 9% des niveaux de dopamine et même 21 % pour une des personnes. La traduction concrète de cela est que les sujets sont plutôt de bonne humeur.

Bon, je vais faire un test sur moi même et je vous donnerai les résultats plus tard. Je vais prendre un disque au hasard, euh… tiens Brassens avec Fernande par exemple. Je me demande… oui quand j’écoute Fernande, je me demande si la dopamine  monte.

C’est mortel !

Avant de regarder l’image dessous, un mot sur les rockeurs qui sont désormais tout froids.

Une statistique étrange et intéressante a été réalisée sur 321 stars du rock passées de l’autre côté du miroir. On s’aperçoit qu’en moyenne un rocker meurt à 36,9 ans, c’est plutôt jeune.

Finalement, je ne veux pas faire star du rock quand je serai grand !

Et pourquoi meurent-ils si jeunes nos héros ? La maladie ? oui un peu.
Mais surtout, il faut le savoir, un rocker meurt rarement dans son lit en bouquinant un roman à l’eau de rose, encore plus rarement dans son fauteuil devant la télé allumée sur un épisode de Derrick et en buvant une tisane.
Voici le classement des principales causes de décès pour les 321 rockers recensés dans cette étude :

42 attaques cardiaques
40 overdoses
37 raisons médicales
36 suicides
35 accidents de la route
25 cancers
22 accidents d’avion
21 pour raisons inconnues !
18 assassinats
9 alcool

TeteVous avez remarqué quelque chose sur cette image ?

 

Africa de Toto, une version incroyable

En hommage à Mike Porcaro…

Mike Porcaro, bassiste du groupe Toto est mort hier dimanche, des suites de la maladie de Charcot. Il avait arrêté les tournées avec le groupe en 2007 à cause de cela. Il était le frère cadet de Jeff et Steve Porcaro, également membres de Toto. Jeff était décédé lui en 2002

Mike avait rejoint le groupe Toto en 1983. Il n’avait jamais manqué une tournée de Toto jusqu’à 2007. Ses potes, « son frère » comme le présentait parfois sur scène Steve Lukather ne l’oublient pas. Ils ont même fait une tournée au milieu des années 2000 pour récolter des fonds afin d’aider Mike dans sa lutte contre cette maladie La Sclérose latérale amyotrophique qui paralyse petit à petit une partie du corps et a une issue fatale.

Regardez la vidéo que je vous propose ici. Pour le début, jusqu’à 1’40 », fermez les yeux, vous allez entendre la pluie qui tombe, l’orage d’Afrique qui gronde. Pour tout ça, aucun instrument, juste les mains et la bouche. Prodigieux.