Comme je ne fais rien comme les autres, la Route du Blues, je l’ai empruntée à l’envers, dans le sens de la descente. Les Bluesmen des années 20, 30, 40, 50 partaient eux des Etats du Sud (Mississippi, Tennessee, Louisiane entre autres) pour échouer dans les ghettos de Chicago, notamment le South Side. Le Blues rural, acoustique, s’électrifiait.
J’ai eu la chance de faire ce trajet mythique en partant de la Windy City, parcourir une partie de la Route 66, traverser St Louis, Memphis, Clarksdale, Jackson.
A l’envers donc !
Dans ce genre de trip, j’essaie toujours d’avoir avec moi une poire pour la soif ( vieux conseil de médecin de famille) et mon appareil photo. Je vous avais publié 66 photos en revenant de là-bas sur le site Classic21.be, voici aujourd’hui quelques autres photos, inédites. L’envers du décor. L’envers …
Chicago, un arbre qui a des rêves de grandeur.
Chicago, feux rouges sur fond de building.
Chicago, chateau d’haut !
Centerville, quelque part sur la Route 66. Un moulin à eau, à l’écart de la route.
A sec !
Il est partout.
Déjà presque le Far West.
Oui, c’est bien le Far West, là-bas au bout, 180 chevaux …sous le capot.
Machine à écrire de Marion Keisker, secrétaire de Sam Philips le proprio du studio Sun à Memphis. Un jour de 1953, après qu’un jeune blanc soit venu faire une audition, elle écrit à tout hasard : EP : voix à écouter, bon chanteur de ballades. EP pour Elvis Presley.
Memphis.
Memphis.
Beale Street. Memphis.
Le club de BB King à Memphis.
Dans une remise, au fond du jardin de Graceland, maison de Elvis Presley. Memphis.
Clarksdale, le blues est né ici.
Clarksdale, le metal meurt ici.
Hum !
Clarksdale, le club de Morgan Freeman.
Bentonia, Mississippi. La femme à barbe ?
Mount Bayou, Mississippi. Le deuxième hôpital construit pour les noirs, il est désaffecté et ne date que de 1942. Avant il n’y avait qu’un seul hôpital pour tous les noirs de l’Etat.
New Orleans, 2h30 du matin.
New Orleans, 2h30 de l’après midi.
New Orleans, même endroit, même heure.
New Orleans, sur la route de Madison.
New Orleans, dans une rue glauque.
Un bon chiffre pour diner, n’est-il pas ?
Géniales tes photos Eric !
Je crois que je vais arrêter de faire des photos ! Les tiennes sont trop belles 😉